INSTRUCTIONS GÉNÉRALES

1. CHARGEMENT ET DÉCHARGEMENT DES COLIS

se fait manuellement, de manière mixte ou à l’aide de machines et d’appareils mécanisés : pont roulant, chariot élévateur, grue ou autres machines et appareils spécialement conçus à cet effet.
1.1 Le chargement ou le déchargement se fait manuellement lorsque la multiplicité des types de colis ne permet pas de les disposer en groupes de longueurs ou de formes similaires permettant de les placer les uns sur les autres et côte à côte par des moyens mécanisés.
1.1.1 Les colis doivent être manipulés avec le côté large à la verticale. Cela signifie que tout colis a au moins trois dimensions : hauteur (la plus petite), largeur (taille moyenne) et longueur (la plus grande).
1.1.2 Dans le camion et dans la pile, le colis est stocké verticalement en le tournant de la largeur vers la hauteur.
1.1.3 Tout colis d’une longueur supérieure à 3 mètres doit être manipulé par au moins deux personnes.
1.1.4 Tout colis d’une longueur supérieure à 6 m doit être manipulé par au moins trois personnes.
1.1.5 Les manipulateurs doivent être placés à égale distance les uns des autres.
1.1.6 Diviser la longueur du colis par le nombre de manutentionnaires requis +1, ce qui permet de déterminer l’intervalle d’assise entre les manutentionnaires.
1.1.7 le premier et le dernier sont assis à une demi-tête de distance et les autres à une tête de distance.
1.1.8 La mise en place et le soulèvement du moyen de transport doivent être effectués avec le plus grand soin afin de ne pas plier, tordre ou briser le colis.
1.1.9 Lors du déchargement, des équipes égales (au minimum une dans le moyen de transport et une en bas) transfèrent la charge de l’une à l’autre de manière à ce que le nombre de manutentionnaires et la position du colis soient ceux indiqués ci-dessus.
1.2 Le déchargement entièrement mécanisé n’est effectué que lorsque le chargement mécanisé a été effectué et que le vendeur a informé l’acheteur à l’avance de cette possibilité.
1.2.1 Lorsque des conditions particulières de déchargement entièrement mécanisé sont fixées par contrat, le vendeur doit fournir des instructions spéciales complétant ces instructions.
1.2.2 Dans des conditions normales, les chariots élévateurs latéraux équipés d’une plate-forme de transport peuvent être utilisés. Ils permettent de décharger des colis qui ne dépassent pas la longueur du quai de transport et au maximum deux mètres de plus (gauche-droite) que la longueur du quai.
1.2.3 Les chariots élévateurs frontaux à palettes en bois peuvent être utilisés comme élévateurs pour le déchargement de structures qui ne dépassent pas l’ouverture maximale des lames plus deux fois deux mètres à gauche et à droite. Le transport avec ce type de chariot élévateur n’est pas recommandé en raison du risque élevé de glissement de la pile sur le côté.
1.2.4 Le déchargement mécanique à l’aide d’une grue peut également être effectué en arrimant les charges à l’aide de sangles à des distances pouvant aller jusqu’à 2 mètres. Pour les charges de plus de 4 m de long, cela nécessite l’existence d’une barre rigide (entre le crochet de la grue et la charge) à laquelle sont attachées les sangles passant sous la charge. La distance entre les sangles est de 2 mètres maximum, toutes les sangles sont ajustées de manière égale entre la charge et la barre de levage. Il est recommandé de sangler la charge afin de ne pas provoquer le détachement des colis lors de la manutention.
1.3 Le chargement ou le déchargement mixte se fait en combinant les instructions de chargement manuel et mécanisé.
1.4 L’utilisation de sangles, de chaînes ou d’autres matériaux susceptibles de rayer la surface de protection contre la corrosion est interdite.
1.5 Il est interdit de malmener les colis, de les basculer, de les déverser, de les traîner ou de procéder à d’autres manœuvres susceptibles d’entraîner une dégradation des profilés et/ou de la couche de zinc.

2 L’ARRIMAGE DE LA CHARGE DANS LE MOYEN DE TRANSPORT

2.1 Le transporteur lie les marchandises dans le moyen de transport à l’aide de sangles textiles, appropriées et suffisantes pour garantir que les marchandises ne se déplacent pas, ne s’inclinent pas et ne se détachent pas pendant le transport ;
2.2 Le vendeur charge, place et ajuste les marchandises à la demande du transporteur ;
2.3 Lors du déchargement, le transporteur détache les sangles et ce n’est qu’ensuite que l’acheteur procède au déchargement des marchandises.

3 STOCKAGE DES COLIS

se fait sur un terrain plat, propre et sec.
3.1 Il est interdit de stocker des colis ou des profilés directement sur le sol. Les piles sont séparées par des entretoises en bois d’une hauteur minimale de 15 cm (celles qui sont en contact avec le sol) et d’une hauteur minimale de 10 cm entre les piles.
3.2 La taille des piles doit être conçue en tenant compte des possibilités de la machine de déchargement et de transport ou être dimensionnée avec plusieurs séparateurs de manière à ce que les piles soient aussi stables que possible.
3.3 La hauteur des piles est déterminée ad hoc en fonction de la stabilité de chaque pile par addition verticale. Sur la responsabilité de celui qui le fait.
3.4 Le stockage à court terme (maximum 30 jours) après le déchargement peut être effectué à l’extérieur dans les conditions suivantes :
3.4.1 Les cheminées doivent être inclinées d’au moins 5 à 6 degrés sur toute leur longueur, de manière à permettre à la pluie ou à la condensation de s’écouler des profilés.
3.4.2 Les cheminées doivent être petites et bien ventilées, avec des distances entre elles permettant une bonne ventilation et un bon séchage de l’eau s’écoulant des profilés.
3.4.3 L’entreposage à court terme à l’extérieur n’est pas autorisé si un film d’eau se forme entre les profilés et ne sèche pas immédiatement après la pluie ou la condensation.
3.5 Le stockage à long terme (plus de 30 jours) doit se faire dans des endroits couverts, à l’abri de l’humidité, bien ventilés, avec une surface plane et une légère inclinaison dans le sens longitudinal des profilés pour permettre l’écoulement de la condensation.
3.6 Il est interdit de couvrir les cheminées avec des feuilles de polyéthylène ou d’autres matériaux susceptibles d’entraver la ventilation et le séchage en cas de condensation.
3.7 Il est interdit de stocker les articles dans des environnements très humides ou corrosifs.

4 PROTECTION DU TRAVAIL

4.1 Le chargement, le déchargement, la manutention, le transport et l’empilage des colis avec les structures métalliques Unic Rotarex® doivent être effectués dans le respect de toutes les règles de sécurité au travail légalement en vigueur au moment de l’action.
4.2 Utilisez toujours des gants et des vêtements de protection lorsque vous travaillez avec des profilés en tôle.
4.3 Éviter tout contact avec les arêtes et les coins tranchants.
4.4 Lors de l’ouverture du moyen de transport, assurez-vous que les marchandises n’ont pas bougé pendant le transport et qu’elles ne risquent pas de tomber et de vous blesser.
4.5 Ne pas faire de piles très hautes, car les profilés sont glissants et peuvent basculer.
4.6 Veiller à ce que les dispositifs de levage utilisés soient solides et correctement fixés.

5 RÉCEPTION DES OSSATURES MÉTALLIQUES LÉGÈRES

5.1 Conformément à la loi sur la comptabilité, toutes les entreprises sont tenues de prendre livraison des marchandises reçues des fournisseurs. Les particuliers sont également tenus de prendre livraison des biens (avec le chef de chantier ou d’autres personnes compétentes) afin d’établir la charte de construction et d’accorder la garantie.
5.2 L’accueil est assuré par un comité d’accueil composé de 3 à 5 membres et chargé des tâches suivantes :
5.2.1 Réception quantitative et qualitative des marchandises ;
5.2.2 surveille l’évolution des marchandises reçues tout au long de la période de stockage.
5.3 La Commission contrôle chaque lot de produits (quantité de produits de même nature, obtenus à partir des mêmes matières premières, par les mêmes procédés technologiques, avec la même destination, la même forme d’emballage, la même date de fabrication). Le comité d’acceptation effectue le contrôle de qualité sur la base des normes, qui comprennent les caractéristiques de qualité des marchandises contrôlées, la classification de leurs défauts et la procédure à suivre si des défauts sont constatés. En fonction des caractéristiques analysées, le lot est déclaré adéquat ou inadéquat et est donc accepté ou rejeté.
5.4 A la réception des produits, s’assurer qu’ils correspondent à la commande et que la livraison contient tous les colis figurant sur la liste d’enlèvement.
5.5 Réception quantitative : il s’agit de prendre des structures en les pesant, en les mesurant, en les comptant. Cette étape comprend
5.5.1 Existence et exactitude des données figurant sur l’étiquette – vérification par rapport à la liste de collecte ;
5.5.2 Vérifier l’identité de l’envoi – vérifier par rapport au plan d’assemblage ;
5.5.3 Contrôle de l’intégrité des emballages – vérifier l’existence des fixations sur l’étiquette et leur étanchéité.
5.5.4 vérifier l’existence des colis – en cochant la liste de collecte ;
5.5.5 vérification de l’existence des profils – par comparaison avec le plan de montage ;
5.5.6 vérifier l’existence des vis et accessoires figurant dans la liste de collection ;
5.6 Acceptation qualitative : elle consiste à vérifier les propriétés des structures. Cette étape comprend
5.6.1 analyse visuelle de l’aspect du colis – le colis ne doit pas présenter de déformations, de bosses, de rayures ou de taches de rouille ;
5.6.2 Vérification de la forme du profil ;
5.6.3 vérification de l’épaisseur de la couche de zinc ;
5.6.4 vérification de l’épaisseur de la tôle ;
5.6.5 vérification de l’inscription des profils – sur une face est inscrit le nom du fabricant « unicrotarex.ro » et sur l’autre le numéro du lot de planches inscrit sur le certificat de matériau dans le livre d’usinage. Sur l’autre face est inscrit le code d’assemblage qui contient les éléments et est lu selon les instructions d’assemblage ;
5.6.6. vérifier l’existence d’opérations de découpage, de poinçonnage et de perçage.
5.7 Vérification des documents :
5.7.1 documents contractuels (contrat, annexes au contrat) ;
5.7.2 les documents accompagnant l’envoi, les documents de livraison (facture, liste d’enlèvement) ;
5.7.3. les documents de transport (lettre de voiture, feuille de route) ;
5.7.4 documents de certification de la qualité : ZA3.2 ou 3.4 certificat de qualité : document délivré par le fabricant, prouvant la qualité du produit ; il mentionne les tests et essais auxquels le produit a été soumis, conformément aux normes, règles techniques ou autres clauses prévues dans le contrat ;
5.7.4.1 Déclaration de performance ;
5.7.4.2 Certificat de qualité ;
5.7.4.3 Certificat de garantie.
5.8 Le rapport d’acceptation est établi après la vérification effective des quantités, de la qualité et des documents, le comité procède à l’interprétation des résultats et à la décision d’acceptation ou de rejet.
5.8.1 Les constatations relatives à la quantité et à la qualité du lot de marchandises examiné sont consignées dans un rapport. Elle montre la qualité réelle des produits. Sur la base du rapport, la qualité réelle des marchandises peut être comparée à la qualité prescrite ou contractuelle et peut être inférieure, voire supérieure.
5.8.2 Le rapport constitue la preuve des conclusions du comité d’acceptation et peut être invoqué par le vendeur, l’acheteur ou le transporteur. Il s’agit donc d’un moyen de preuve qui établit ce qui suit :
5.8.2.1 date et lieu d’acceptation ;
5.8.2.2 composition du comité d’accueil ;
5.8.2.3. la méthodologie de contrôle de la qualité du lot ;
5.8.2.4 Défauts de qualité constatés ;
5.8.2.5 les causes des déficiences constatées (transport ou emballage inadéquat, processus technologique déficient, etc 😉
5.8.2.6 traces de destruction de scellés, de vol, etc. Si l’envoi n’est pas satisfaisant, le comité d’acceptation en informe le vendeur et décide avec lui :
5.8.2.7 renvoyer le lot de marchandises au vendeur pour qu’il le remplace par un lot approprié ;
5.8.2.8 le reconditionnement du lot, les frais étant à la charge de la partie fautive ;
5.8.2.9 la revente des marchandises et le déclassement des marchandises à une qualité inférieure avec une réduction du prix de vente par le fournisseur ;
5.8.2.10 le refus des marchandises, lorsqu’elles ne correspondent pas en qualité et que le vendeur n’accepte pas leur remplacement.
5.8.3 Effets juridiques et économiques de la reprise de lots de produits :
5.8.3.1 il est vérifié si le vendeur a rempli ses obligations contractuelles en ce qui concerne la quantité, la qualité, l’assortiment et les délais de livraison ;
5.8.3.2 la confirmation de la livraison des biens contractuels (le vendeur est ainsi libéré de ses obligations en vertu du contrat) ;
5.8.3.3 déterminer le moment du transfert des marchandises de la propriété du vendeur à celle de l’acheteur (transfert de propriété) ;
5.8.3.4 déterminer quand le vendeur est responsable de la non-livraison, de la livraison tardive des marchandises ou de la mauvaise exécution des obligations contractuelles ;
5.8.3.5 mettre en évidence la date à partir de laquelle la période de garantie commence à courir pour certaines catégories de biens (période pendant laquelle le vendeur est tenu de réparer ou de remplacer les biens défectueux) ;
5.8.3.6 libérer le transporteur de l’obligation assumée dans le contrat de transport ;
5.8.3.7 éviter la mise sur le marché de marchandises qualitativement inadaptées (non conformes aux normes, règles techniques, fiches techniques) ;
5.8.3.8 éviter la constitution de stocks excédentaires qui immobilisent les fonds, ralentissent la vitesse de circulation des marchandises, augmentent les coûts et réduisent ainsi la rentabilité ;
5.8.3.9 assurer une bonne gestion des produits.
5.8.3.10 encourager les producteurs à fabriquer des produits de haute qualité qui répondent aux exigences des normes et des règles techniques.
5.8.3.11 L’acheteur supporte le risque des vices apparents et le vendeur celui des vices cachés (survenant lors de la consommation ou de l’utilisation).

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